Fysioterapiaa : stage Kiné à Seinäjoki en Finlande - Ecole d'Assas - Rééducation et Santé

Fysioterapiaa : stage Kiné à Seinäjoki en Finlande

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Cette année, j’ai eu la chance de partir en Erasmus en Finlande, plus précisément à Seinäjoki, pour une période de 2 mois. Seinäjoki est une ville spacieuse et proche de la nature qui se situe a l’ouest du pays. J’ai partagé cette expérience avec un autre étudiant K3 à Assas, Antoine. Nous avons ainsi pu découvrir ensemble le pays, les habitants, et bien entendu la pratique kinésithérapique finlandaise fysioterapiaa).

L’université de Seinäjoki (SeAMK) nous a accueillis et planifié 5 stages différents répartis sur 7 semaines. Les 3 premières semaines, de 8h à 14h, nous étions en stage au sein d’une maison de retraite pour personnes âgées, principalement atteintes d’Alzheimer. C’est durant ce stage que j’ai eu l’opportunité de pratiquer le plus et avec plus de liberté, les activités étant principalement : gymnastique en groupe ou individuelle, réalisation d’un parcours avec différents exercices ciblés sur l’équilibre. J’ai également eu la chance de pouvoir prendre part à une sortie collective en forêt, au programme : ballade, chant et saucisses grillées autour d’un feu de camp.

L’université de Seinäjoki

L’après-midi nous avions rendez-vous dans un cabinet libéral (Aktiivi Fysioterapia) avec une kinésithérapeute également préparatrice physique. Elle possède un système vidéo permettant d’analyser la marche et la course au ralenti sur tapis de marche. Ce terrain de stage m’a permis d’améliorer mon analyse de la marche ainsi que la recherche d’exercices de rééducation. Il m’a également fortement orienté dans mon idée finale de l’approche kinésithérapique finlandaise qui est selon moi très fonctionnelle, la thérapie dite manuelle étant peu utilisée. Il existe cependant des kinés qui se spécialisent en thérapie manuelle par des formations complémentaires.

Deux autres de mes stages se sont déroulés en cabinet libéral, mais étaient très courts, l’un a duré 2 semaines et le second seulement 5 jours. La patientèle reste assez proche de celle que l’on trouve en France en terme de pathologies, mais la pratique diffère légèrement. En effet, les séances ont un coût d’environ 50€, parfois à la charge du patient (le système de santé étant différent) donc le temps entre chaque séance est plus long qu’en France, ce qui implique une éducation thérapeutique du patient (ETP) approfondie. La concurrence étant plus rude qu’ici, le kiné doit également avoir des connaissances en marketing afin de savoir comment se vendre auprès des patients. L’avantage qu’ils ont, est qu’ils peuvent se dédier totalement à un seul patient à la fois.

J’ai également pu passer une semaine dans un domaine spécialisé existant en Finlande, l’Occupational Health Care. Les entreprises du pays ont pour obligation d’assurer à leurs employés des rendez-vous avec un kinésithérapeute spécialisé. Il y a donc des visites en entreprises, qui se résument généralement à des conseils ergonomiques et des visites en cabinet avec possibilité de prise en charge en première intention. Il est important de savoir que ce kiné est interdit de thérapie dite manuelle, cela se traduit donc bien souvent par une série de tests puis de l’ETP découlant du diagnostic.

En ce qui concerne la vie en général à Seinäjoki, la vie étudiante est riche et la communauté Erasmus+ forme une famille, cela permet de faire des rencontres exceptionnelles, d’échanger avec des personnes du monde entier, s’amuser, sortir, etc.

Seinäjoki étant bien desservie en train, il est aisé de partir en excursion, en weekend ou en semaine libre à Helsinki, Tampere ou Vaasa par exemple. Un des meilleurs moments de cette aventure reste pour moi le road trip organisé entre amis sur 5 jours à la découverte de paysages magnifiques (si vous aimez les forêts et les lacs, ce pays en est rempli), d’aurores boréales, de rênes et bien plus encore.

Frédéric, K3 2018-2019

Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne (Programme Erasmus+). Cette communication n’engage que son auteur et la Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

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